Plus nous donnons à nos enfants la capacité de prendre leurs propres décisions, mieux ils réussiront à mesure qu'ils grandiront.
Le problème de la pression
Tous les parents veulent que leurs enfants réussissent.
La pression d'aller dans une bonne école ou d'avoir une belle carrière peut parfois amener certains parents à penser qu'ils ne peuvent pas laisser leurs enfants faire des choix significatifs ou gérer eux-mêmes des situations stressantes.
Malgré toutes leurs bonnes intentions, ces parents privent leurs enfants d'un sentiment de contrôle, ce qui peut avoir des conséquences dévastatrices.
La science nous montre que ne pas avoir le sentiment de contrôler sa vie ou ses décisions, est l'une des expériences les plus stressantes pour le cerveau.
Et lorsque nous ressentons un stress excessif ou lorsque nous vivons dans un état constant d'anxiété, notre instinct de «combat ou fuite» ne s'éteint jamais.
Cela entraîne des problèmes, en particulier pour les enfants qui sont en plein développement : le corps tourne toute son attention vers la survie, au lieu de grandir ou d'apprendre.
Le pouvoir de l'autonomisation
Mais lorsque les enfants ont la possibilité de prendre leurs propres décisions, leur cerveau apprend à faire des choix difficiles.
Plus important encore, cela les aide à réduire le stress de se sentir impuissant ou contrôlé par quelqu'un d'autre.
À l'école, les enseignants aident les élèves à développer leur autonomie et leur indépendance en permettant aux élèves de faire des choix, d'expliquer le but d'un devoir et d'obtenir des commentaires sur l'utilité de leurs devoirs.
Cela favorise également une relation de mentorat et démontre le respect, tout en développant la pensée critique et les compétences de résolution de problèmes de leurs élèves.
Le cerveau se développe en fonction de la façon dont il est utilisé, donc plus les enfants font l'expérience de décider pour leur vie, plus ils seront capables de penser calmement et clairement, plutôt que de laisser leur anxiété prendre le dessus.
Voici ce que vous pouvez faire pour aider votre enfant à développer un fort sentiment de contrôle sur lui-même et sur son avenir.
Posez beaucoup de questions, mais commencez petit
Demandez à votre enfant de faire une liste de ce dont il aimerait être responsable et de faire un plan pour lui confier la responsabilité.
Ou demandez l'avis de votre enfant sur quelque chose que vous venez de décider auparavant, en disant : « Penses-tu qu'on devrait faire comme ça ou comme ça ? ».
Pour qu'un enfant puisse prendre sa propre décision, il doit s'agir d'une décision éclairée
Faire de la réflexion et de la collecte d'informations une condition préalable.
Parlez du problème avec votre enfant, puis dites-lui : « C'est ton choix. J'ai confiance en ta capacité à prendre des décisions éclairées concernant ta propre vie et à apprendre de tes erreurs. J’aimerais quand même discuter des avantages et des inconvénients afin que je sache que tu as bien réfléchi et parce que j'aime voir comment tu penses ».
Le simple fait de savoir que vous croyez en votre ado renforcera sa confiance.
À moins que votre enfant ne veuille faire quelque chose qui soit vraiment une mauvaise idée, donnez-lui de l'espace pour faire des erreurs
Cela ne signifie pas qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent - en tant que parent de votre enfant, vous devez les guider contre les comportements malsains ou dangereux.
Cependant, si votre enfant de 14 ans veut apprendre le français au lieu de l'espagnol, même si vous savez que l'espagnol est beaucoup plus pratique, ce n'est pas une décision folle.
La confiance et l'autonomie de votre enfant, ainsi que la santé de votre relation, l'emporteront sur les avantages d'une langue par rapport à une autre.
En fin de compte, vous voulez que votre enfant - et non vous - prenne la décision.
Cherchez à obtenir l'adhésion avant de donner des conseils à votre enfant
Disons que votre enfant est confronté à une décision entre aller à une fête d'anniversaire à laquelle il s'est déjà engagé et accepter une invitation plus récente d'un ami à aller voir un film qu'il veut vraiment voir.
Avant de se lancer, « Tu t'es engagé à la fête, et donc tu dois aller à la fête! » vous pourriez dire : « Aimerais-tu entendre ma suggestion ? » ou « Puis-je te dire comment, moi, je le vois ? ».
Si votre enfant dit « non », alors n’insistez pas.
Il vaut mieux jouer le rôle d'un consultant de confiance auprès de votre enfant, plutôt que d'un patron autoritaire.
Ne forcez pas l'aide ou les conseils dont votre enfant ne veut pas
Comme le dit l'adage, « la sagesse vient de l'expérience, et l'expérience vient des mauvaises décisions ».
Si cela signifie que votre enfant n'obtient pas de bons résultats à un test ou rate un lancer franc crucial dans un match de basket-ball parce qu'il a refusé d'écouter les conseils, ce n'est pas grave.
Votre enfant apprendra ce dont il a besoin pour apprendre à sa manière, et le processus développera son cerveau pour faire des choix difficiles et les posséder.
Si vous n'avez pas trop poussé votre aide, vous pourrez alors mieux aider votre enfant à réfléchir à sa décision par la suite, en lui posant des questions telles que :
« Comment penses-tu que ça s'est passé ? »
« Y a-t-il quelque chose de différent que tu ferais la prochaine fois ? »
« Qu'est-ce qui s'est bien passé ? »
« Est-ce que je peux t'aider ? »
Enseigner à votre enfant comment devenir autonome n'est pas facile, mais vous n'êtes pas obligé de le faire seul.
Tout au long du processus, dialoguez avec les autres adultes dans la vie de votre enfant, à savoir ses enseignants.
Souvent, les parents et les enseignants ressentent une pression perçue les uns des autres, mais la clé est de se réunir et de travailler en équipe pour nourrir un être humain en bonne santé et autosuffisant.
Donnez aux enfants l'espace nécessaire pour apprendre à se connaître, exercer leur jugement et développer un cerveau sain.Et il aura des avantages à vie.
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