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Comment éviter le burn-out?

Dernière mise à jour : 17 juin 2023

L’organisation du quotidien rime trop souvent avec stress et fatigue !


A partir de mon expérience de maman de 6 enfants, et des divers accompagnements en parentalité que j’effectue, j’ai constaté qu’en tant que parents nous avons tendance :

  • à nous oublier

  • à ne pas nous écouter

  • à cumuler fatigue chronique et manque d’énergie

  • à aller vite et toujours courir

  • à être épuisés par le quotidien

Pour éviter le burn-out et sortir de cette spirale, voici selon moi, les points essentiels pour une organisation du quotidien efficace :


Simplifiez vos matins


Les journées de travail sont longues et durant ce temps vous n’allez pas voir votre enfant, il est donc essentiel de le passer le plus possible sans stress.

Cela vous coûte sûrement 15 minutes de sommeil en moins, mais vous gagnez 15 minutes de préparation le matin dans le calme.


Croyez-moi, ça en vaut la peine !!


Pour éviter la course et la crise, le matin, vous pouvez :


1. Anticiper : préparez la veille avant d’aller vous coucher les cartables, les vêtements, les goûters, la table pour le petit déjeuner, etc.

2. Apprêtez-vous avant le réveil des enfants.

3. Jusqu’à l’âge de 7 à 8 ans environ, créez des routines et au début assistez-les calmement durant toutes les étapes de préparation (habillage, brossage des dents, douche, etc…).


Prenez le temps des retrouvailles du soir

  • Avant de vous lancer dans les tâches à faire, prenez « le temps des retrouvailles », afin que chacun de vous puisse partager et décharger les émotions de la journée.

  • Pour les tout-petits qui ne savent pas encore raconter leur journée, ne les forcez pas mais posez plutôt des questions de curiosité comme « qu’est-ce que tu as aimé faire aujourd’hui ? », « qu’est-ce que tu as appris comme nouvelle chanson ? » … Montrez-lui seulement que vous êtes à sa disposition et que vous êtes heureux de passer du temps avec lui après la séparation de la journée.

  • Ce temps d’échange n’a pas besoin de durer très longtemps, il va permettre de vous retrouver et de resserrer les liens familiaux.

Le temps des devoirs


Tant pis s’il n’y a que de la soupe ou des pâtes pour la troisième fois dans la semaine !


Pour que le temps des devoirs se passe dans les meilleures conditions :

  • Créez un climat propice au travail : un endroit calme toujours au même endroit, c’est un rituel rassurant pour l’enfant

  • Respectez le rythme de l’enfant : laissez-lui un répit d’au moins 30 minutes entre le retour de l’école et le début des devoirs

  • Relâchez la pression en prenant vous aussi un temps pour souffler

  • Ne passez pas la soirée à faire les devoirs ! Le temps de concentration maximale d’un enfant jusqu’à 6 ans est de 15 minutes, et jusqu’à 11 ans de 40 minutes environ.

  • Montrez-lui que vous appréciez de revoir certaines matières avec lui

  • Aidez-le sans faire ses devoirs à sa place, cela le rendra plus autonome


Transformer les contraintes en jeux


Votre enfant ne veut pas manger, prendre sa douche, ou encore se brosser les dents ?

Avant de s’opposer à sa décision, réfléchissez bien si ça vaut le coup de rentrer dans le conflit.

Vous ne pouvez pas être sur tous les fronts et il est parfois nécessaire de choisir son combat.


  • Transformez les moments récurrents du quotidien en un jeu peut permettre à votre enfant d’accepter les contraintes et de faire ce que vous lui demandez.

  • Faites parler les objets, chanter, danser, jouer à « c’est le premier qui… », sont des astuces qui rendent votre enfant acteur et le font coopérer plus facilement. Et ça vous aide à lâcher prise aussi, tout en vous amusant avec votre enfant.

  • Proposez des choix limités :

- « tu préfères ranger tes jouets, avant ou après le bain ? »

- « tu préfères prendre ta douche avant ou après le dîner? ».

- « tu préfères mettre ton pyjama rouge ou vert ? »


Accueillir ses émotions


  • Lors d’une grosse colère, le meilleur outil est un gros câlin. Faites-en l’expérience : sans dire un mot, prenez-le dans vos bras et faites-lui un gros câlin. Vous l’aiderez ainsi à se calmer et à restaurer son sentiment de sécurité intérieure. Le contact physique rassure, calme, ralentit le rythme cardiaque, et guérit le sentiment de solitude.

  • Cela ne veut pas dire céder à sa colère, mais plutôt l’accompagner afin qu’il puisse lâcher la pression.

  • En cas de refus de sa part, n’insistez pas, laissez-le se calmer seul (assurez-vous qu’il est en sécurité, s’il est petit).

  • Vous pouvez aussi lui proposer un « coussin de la colère » dans lequel il peut crier ou frapper très fort, pour qu’il puisse se défouler et que sa colère retombe.


Gérer vos propres émotions


Quand la pression est trop forte ou que vous sentez la moutarde vous monter au nez, mieux vaut prendre un temps de pause pour vous isoler, respirer un bon coup et revenir après, avant de perdre le contrôle.


Gérez les frustrations


  • Prévenez votre enfant plusieurs fois, ou proposez une échéance (dans 5 minutes, nous passons à table) est une bonne solution avant la fin d’une activité qui lui plaît et pour éviter une éventuelle crise de pleurs.

  • Lui donner l’information sur la suite du programme, ou annoncer l’activité suivante, va l’aider à s’y préparer.

  • Ne réagissez pas à ses maladresses : évitez de lui dire que c’est une bêtise ou qu’il est bête ! Inutile de vous énerver ou de le punir. Quand c’est possible, donnez-lui la possibilité de réparer sa maladresse : nettoyer, ranger, réparer, etc.


Lui donner confiance en lui


Pour que votre enfant se sente encouragé et prenne confiance en lui :


1. Pas de jugements négatifs ni de sanctions

2. Pas de comparaison avec la fratrie ou un copain, mettez l’accent sur ses points forts et les domaines où il peut progresser, à son propre rythme, sans pression

3. Évitez de le féliciter constamment, encouragez-le et laissez-le s’évaluer lui-même, se corriger ou s’améliorer

4. Centrez-vous sur ses réalisations, ses progressions, et non sur ses résultats

5. Montrez l’exemple à votre enfant afin qu’il ne soit pas toujours dans le jugement de l’autre, utilisez le « tu » au lieu du « je » : « je suis fier de toi » devient « est-ce que tu es fier de toi ? ».






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