Cela fait maintenant deux mois que je suis devenue grand-mère !
Quand ma fille et mon beau-fils m’ont appris la nouvelle en me montrant une échographie, j’ai été submergée de joie. Le fait que cette naissance me propulse sur une nouvelle marche générationnelle et fasse de moi une grand-mère, ne m’a pas spécialement perturbée.
Ce n’était pas si extraordinaire car ma propre mère était devenue grand-mère à 44 ans. J’avais plutôt l’impression de reprendre le flambeau familial d’une grand-parentalité précoce !
Je suis encore pleinement mère puisque mon dernier enfant a seulement 4 ans et je ne vois aucune contradiction entre ces deux rôles.
L’idée de prendre un coup de vieux m’a quand même traversé l’esprit ! Puis la naissance de ma petite-fille a balayé toutes mes craintes comme par enchantement. Et finalement, par rapport au temps qui passe, la naissance d'un bébé est comme une façon symbolique de continuer à donner la vie.
J’ai éprouvé un amour fou, une émotion complètement inattendue. J’ai été éblouie par ma petite-fille, elle vient prendre une place extrêmement forte dans ma vie.
L'aventure peut commencer, avec tout ce qu'elle comporte d'échanges et de découvertes !
Le bonheur d’être grand-mère sans être trop présente
Le bonheur d'être à nouveau en contact avec le monde merveilleux de la petite enfance sans les responsabilités éducatives, c'est ainsi que je le vis. Je découvre la communication avec ce bébé, qui répond à mes sourires et qui babille, qui s'abandonne dans mes bras. J’imagine déjà quand elle me sautera au cou quand elle me verra ! Le fait de ne pas l’avoir à temps plein je pourrais m’en donner à cœur joie, la câliner, la promener, lui lire des histoires, lui chanter des comptines, l’initier aux arts et aux activités manuelles, éveiller sa curiosité, lui faire partager mes passions, lui ouvrir les portes du monde…
Il est bien loin le temps où les grand-mères faisaient du tricot ou du crochet !
L’art de savoir rester à sa place lorsqu'on est grands parents
Il me paraît très important de trouver le juste équilibre !
Une certaine disponibilité au moment où les parents en ont besoin, une présence bienveillante mais discrète le reste du temps. Le dosage s’en trouve on ne peut plus délicat, je dois bien le reconnaître, car il faut veiller à respecter la façon dont ma fille et mon beau-fils ont décidé d’élever leur propre enfant.
Même s’il peut en effet paraître tentant d’intervenir ou contrebalancer leur éducation, ou pire la juger trop sévère.
Une chose est sûre, pour gagner totalement la confiance des jeunes parents, leurs consignes éducatives doivent absolument être respectées, sinon les grands-parents prennent le risque de ne plus se voir confier leur petit-enfant.
En conclusion, une fois la place de chacun bien définie, grands-mères et petits-enfants peuvent profiter sans réserve l'un de l'autre et cultiver cette relation si intense et particulière souvent décrite comme « un amour sans nuages ».
Et oui, quel bon de devenir grands-parents ! C’est une bénédiction que nous devons apprécier à sa juste valeur ! Quelle joie de voir ses petits-enfants grandir et d’avoir des instants de complicité avec eux, de partager , …. ! Un bonheur sans fin!