Les erreurs, de merveilleuses opportunités d'apprentissages!!

En discipline positive, les erreurs sont vues comme des opportunités d’apprentissages.

Les « punitions » y sont donc bannies, on opte plutôt pour une attitude positive face à une erreur dite « comportementale ».

Évidemment, il ne s’agit nullement d’être complètement laxiste, et de tout permettre à l’enfant.

Par contre, on choisit en priorité une intervention qui responsabilisera l’enfant, qui l’amènera à voir ses erreurs et qui l’aidera à comprendre comment faire pour ne pas la reproduire la fois suivante.

Rappelez-vous que dès sa naissance, votre enfant est en constante évolution.

Il grandit, teste les limites et fait ses propres expériences. Il fait aussi des erreurs, notamment parce qu’il apprend. L’apprentissage se fait pas à pas.

Votre enfant n’a pas conscience de l’impact de son comportement sur les autres. Tant qu’il n’aura pas vécu la conséquence logique à son comportement, il lui sera difficile de bien assimiler les impacts réels. Même si en tant qu’adulte vous répétez et expliquez l’impact que celui-ci peut avoir sur les autres, tant que votre enfant ne l’aura pas vécu, sa compréhension sera incomplète.

Les conséquences logiques

Elles sont indispensables pour que les « erreurs » se transforment en opportunités d’apprentissages.

Quelques exemples :

• Votre enfant renverse son verre de lait ? Donnez-lui une éponge et laissez-le essuyer les dégâts.

• Il casse un jouet? Il doit le réparer quand c’est possible, et s’excuser.

• Il prend le jouet de son frère ? Il doit le lui rendre et s’excuser.

Pour vous aider, vous pouvez préparer une liste de comportements inappropriés et inscrire une conséquence logique en face de chacun.

En très peu de temps, vous aurez constituer une belle banque d’idées d’interventions, l’outil parfait qui vous permettra d’AGIR au lieu de RÉAGIR aux prochains comportements inappropriés de votre enfant.

Faites-vous confiance, et ne vous découragez surtout pas. Maintenant que vous avez les outils, utilisez-les.

Parfois, s’il vous arrive de vous questionner quant à vos interventions, mettez-vous à la place de votre enfant. Quand vous étiez enfant, comment auriez-vous aimé que votre parent intervienne? Qu’est-ce qui vous aurait aidé à apprendre de vos « erreurs »?